la fin du monde
quand tout sera éteint
que nous serons dans les étoiles
que restera-t-il de notre poésie
de nos instants banals insufflés d’idées folles
et nos affinités — seront-elles oubliées ?
je crois qu’elles seront recyclées en poussières sidérales
*
alors à quoi bon voir les étoiles en toi
tu n’es que poussière magie organisée
et moi qu’observateur
autrement dit rien
de solide
*
mais c’est notre matière la légèreté
la plus lourde de l’univers
alors je t’aime à l’infini
et même s’il n’y a de témoins
au moins on aura ri